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La « baisse de libido », « libido en berne »… Ces expressions sont entrées dans les mœurs, mais qu’est-ce que cela recouvre exactement ? Pour résumer, c’est la baisse de désir, la baisse d’activité sexuelle. Voici quelques informations et quelques conseils sur la question. Et pour commencer : hommes et femmes, sommes-nous tous égaux face à la libido ?
Bien sûr ! Homme ou femme, cisgenre ou transgenre, valide ou handicapé(e), nous avons (presque) tous et toutes une libido. Mais qu’est-ce que l’on entend exactement par « libido » ? Un désir sexuel, pour être synthétique. Ceci étant dit, « le sexe », c’est bien plus large que simplement introduire un pénis dans un vagin (ou dans un anus). Il s’agit aussi de désir, d’excitation. Et ce, sans distinction de genre. Une « baisse de libido » est souvent source de culpabilité ou d’angoisse… mais pourquoi ? Mettons les choses à plat.
Homme ou femme, le désir et l’envie de sexe (en gros : la libido) peuvent varier. On peut être plus ou moins en demande de sexe, selon son âge, son quotidien, sa forme physique…
Il arrive que la libido soit « à plat ». Ce qui déstabilise souvent, c’est le contraste : on ne parlerait pas de « baisse de libido » si on ne constatait pas une différence (et une diminution) du désir d’une période à l’autre. Pourtant, il n’est écrit nulle part que l’on est « obligé » de vouloir du sexe tout le temps, tout au long de sa vie d’adulte, et de manière égale. Il existe d’ailleurs des personnes qui se définissent comme « asexuelles », et n’éprouvent pas le besoin ou le désir d’avoir des rapports sexuels. Elles peuvent par ailleurs, ou non, avoir envie d’intimité, d’histoires d’amour : simplement, celles-ci n’incluent pas de dimension physique. Et elles sont normales aussi ! Puisqu’en matière de sexualité, souvenez-vous, il n’y a pas de « normal/ d’anormal » : il n’y a que ce qui nous fait du bien, tant que c’est fait avec l’accord éclairé et enthousiaste d’une autre personne majeure.
La baisse de libido, donc, qu’est-ce que c’est ? Moins d’envie. Plus de difficultés à accomplir un acte qui ne posait pas de souci auparavant. Cela peut se traduire par des soucis « techniques », mais aussi une sensation de perte d’intimité, que la relation se délite. Commencez peut-être par vous dire que votre libido ne « baisse » peut-être pas, peut-être qu’elle est simplement en train d’évoluer ? Au bout d’un certain temps en couple, par exemple, si on emménage ensemble, si l’un(e) est malade, a de fortes douleurs de règles, ou si vous venez d’avoir un enfant… il semble compréhensible que l’envie (et la possibilité !) de se déshabiller à l’improviste pour une partie de jambes en l’air diminue. La phase de découverte de l’autre est passée, on n’est pas en état, on court après les heures de sommeil… Mais la « baisse de libido », ou plutôt la diminution des rapports sexuels, peut aussi aller de pair avec d’autres évolutions dans votre couple : davantage d’intimité, de complicité.
Chez les femmes, on a tendance à considérer que la libido en berne est « normale » après un certain temps en couple, car les femmes sont vues comme moins désirantes. Mais ce n’est pas forcément vrai… ce qui est vrai, en revanche, c’est que les femmes assurent encore majoritairement la charge mentale du couple.
La charge mentale ? Oui, toute celle organisation à la fois visible et invisible qui fait qu’une famille, quelle que soit sa forme, fonctionne efficacement. Faire les courses, mais aussi garder en tête une liste de ce qui manque quand on ira faire les courses. Emmener les enfants à l’école, oui, mais également penser au carnet de santé, aux chaussures de sport le jour du cours de gym ; et puis une fois le week-end arrivé, se souvenir qu’il faut faire un gâteau pour l’anniversaire de la petite cousine, envoyer un texto de « bonne fête des grands-mères »… Les études montrent que si les hommes en font plus qu’avant au sein du foyer, ils en font quand même… moins que les femmes ! Ce n’est pas un jugement, c’est une statistique. Et c’est une bonne piste pour expliquer que les femmes auraient peut-être moins « envie » : peut-être qu’elles sont juste fatiguées !
Pour les hommes, les choses sont un peu différentes. Malheureusement, on éduque encore souvent les hommes (et le porno traditionnel va de manière quasi unanime en ce sens) dans un idéal de performance physique. Il faut être fort, il faut être endurant. Il faut avoir des érections fréquentes, longues, et pénétrer son(sa) partenaire : le sexe que l’on « vend » aux hommes, c’est ça. Le souci, c’est que c’est un peu restreint… et qu’à la moindre panne, le monde s’écroule.
La difficulté à avoir une érection, la baisse du désir, vont plus facilement être vécues comme des échecs. Il est vrai qu’aller voir un médecin pour vérifier que tout va bien physiquement est toujours une bonne idée, ne serait-ce que pour se rassurer. Mais une fois la mécanique vérifiée, il y a d’autres choses sur lesquelles travailler pour « rebooster » sa libido. Se détendre. Se laisser le temps. Se ménager des moments rien qu’à deux. Et puis, dans un couple hétéro, il y a parfois un cercle un peu vicieux : la femme semble avoir moins envie, alors l’homme se sent moins désiré. La femme aussi, puisqu’il a moins envie. Donc l’homme aussi, car… et rebelote. Parler clairement des choses est la première étape pour « soigner » une éventuelle baisse de libido ; si cette dernière rend les deux partenaires malheureux(ses).
Attention, premier conseil qui prévaut sur tous les autres ! Le sexe (avec ou sans pénétration) doit être une activité consentie et enthousiaste. Se forcer à avoir des rapports sexuels peut sembler partir d’une bonne intention, mais cela peut avoir l’effet inverse : créer une appréhension qui va aller en s’amplifiant, et finalement n’arrangera pas les choses. Et on ne force jamais, jamais son ou sa partenaire (non seulement ce n’est pas romantique… mais c’est même carrément puni par la loi, oui : même entre époux(ses), conjoint(e)s ; pacsé(e)s).
Bien ! Maintenant que ça, c’est fait, pour « booster sa libido », pourquoi ne pas essayer de …
Ultime conseil pour « soigner sa libido » : soyez patient(e), et communiquez !
Sources :
https://www.topsante.com/Landing-Pages/baisse-de-la-libido-tout-savoir
https://sante.lefigaro.fr/mieux-etre/sexualite/manque-libido/quelles-sont-causes